Combinée à une aération naturelle quotidienne, la ventilation mécanique contrôlée (VMC) est votre meilleure alliée pour améliorer la qualité de l’air chez vous et éviter les dégradations liées à l’humidité. En effet, c’est le système le plus adapté pour assurer le renouvellement de l’air de manière mécanique, et donc ventiler votre logement. Son prix ? Tout dépend du type de VMC (simple flux ou double flux), du modèle de l’appareil, de la configuration de votre logement, des aides auxquelles vous pouvez prétendre… Passage en revue des critères à prendre en compte pour dresser votre budget VMC.
Le premier facteur qui influence le prix d’une VMC est le type d’équipement que vous choisissez. Il existe en effet plusieurs mécanismes de ventilation, dont le prix est plus ou moins élevé.
C’est la version la plus courante dans les foyers français, notamment en raison de son prix plus abordable que les autres modèles. Avec ce type d’appareil, l’air frais, aussi appelé air neuf, en provenance de l’extérieur passe à travers les pièces de vie (salon, chambres…) via des entrées d’air situées au-dessus des fenêtres. L’air est ensuite évacué par des bouches d’extraction dans les pièces humides (salle de bains, toilettes, cuisine…).
Vous trouverez deux sortes de VMC simple-flux sur le marché :
Niveau prix, la version autoréglable est légèrement moins chère à l’achat qu’un modèle hygroréglable. Comptez, par exemple, à partir de 165 € TTC(1) pour une VMC autoréglable Atlantic Autocosy et à partir de 408 € TTC(1) pour une VMC hygroréglable Atlantic Hygrocosy.
Le mot de l'expert
Un conseil avant d’acheter : outre le prix du matériel, prenez en compte le coût à l’usage et les économies d’énergie potentielles des différents modèles de VMC. Une VMC autoréglable consomme légèrement plus d’énergie (étant donné qu’elle ventile en permanence), alors qu’un équipement hygroréglable est capable d’adapter son débit d’air selon l’humidité ambiante, d’éviter les déperditions de chaleur et de vous faire réaliser quelques économies d’énergie sur le moyen de chauffage. Par exemple, une VMC hygroréglable basse consommation comme Hygrogenius vous permettrait de réaliser 58 % d'économies d'énergie par rapport à une VMC autoréglable (2).Elle se rentabilise donc très vite !
Modèle Hygrogenius - installation en faux plafond
À l’achat, ce type de VMC revient plus cher que les versions simple-flux. Pour un modèle Atlantic, cela peut aller de 1 922 € TTC (1) pour une VMC compacte Primocosy (idéale si vous souhaitez installer le caisson de votre VMC dans vos combles) à 4 683 € TTC (1) pour une VMC connectée et silencieuse comme Optimocosy (destinée à être posée dans un volume chauffé, c’est-à-dire à l’intérieur, dans les espaces de vie).
Ce coût plus élevé s’explique notamment par la technologie utilisée, plus poussée et plus performante, qui permet de filtrer l’air. En effet, la VMC double-flux comporte deux circuits d’air qui se croisent pour « échanger » de la chaleur :
Un premier circuit qui diffuse l’air neuf (puisé à l’extérieur) dans les pièces de vie par des bouches d’insufflation, après l’avoir filtré et préchauffé.
Un second circuit qui permet d’aspirer l’air vicié des pièces humides à travers des gaines d’extraction et de récupérer la chaleur qu’il contient pour la transmettre au circuit d’air neuf, avant de l’évacuer à l’extérieur.
En récupérant jusqu’à 70 % de la chaleur contenue dans l’air vicié (3), une VMC double-flux est synonyme de confort et d’économies de chauffage. L’Ademe estime que ces économies peuvent atteindre entre 7 et 10 % de la consommation de chauffage (3) dans une maison bien isolée.
>> Quelle est la consommation électrique d’une VMC Double Flux ?
Comme pour la VMC simple-flux autoréglable ou hygroréglable, il est donc essentiel de prendre en compte le coût d’usage de l’appareil dans la durée au moment de faire votre choix. Pour aller plus loin, ce guide va plus loin dans la comparaison entre la VMC simple flux et double flux.
BON A SAVOIR
Pour chaque type de VMC, le prix varie également en fonction de la puissance, du rendement de l’équipement et du niveau de filtration. En règle générale, plus l’équipement est performant, plus le coût d’achat grimpe.
Modèle Optimocosy
Autre montant à prendre en compte pour évaluer le coût global d’une VMC : les frais liés à son installation. Ces derniers peuvent varier en fonction de plusieurs paramètres.
Selon la taille et les spécificités de votre maison ou de votre appartement, le coût d’installation ne sera pas le même. Voici quelques facteurs qui peuvent impacter votre budget :
Plus la surface à ventiler est grande, plus les pièces à vivre et les pièces d’eau sont éloignées les unes des autres, plus les dimensions des gaines sont importantes. Cela fait donc grimper la facture.
Si votre habitation est très humide et/ou si les occupants sont nombreux, la VMC à installer doit être plus puissante pour assurer un bon débit d’air. L’équipement coûte donc plus cher.
Avec une VMC simple-flux, plus votre habitation comporte de pièces à vivre, plus il faut installer d’entrées d’air et donc anticiper les frais associés.
Si vous vivez en maison, le prix peut changer selon qu’elle soit de plain-pied ou à étage(s). Avec un ou plusieurs étages, l’installation est souvent plus coûteuse car il faut prévoir des gaines plus longues, voire, dans certains cas, l’aménagement de faux-plafonds pour les laisser passer.
En résumé, c’est logique : plus le chantier est complexe et long, plus la facture des travaux sera élevée.
NEUF VS RÉNOVATION
Le coût d’installation d’une VMC est généralement plus élevé en rénovation qu’en construction car l’installateur doit souvent réaliser des travaux d’aménagement supplémentaires sur l’existant pour poser l’équipement, faire passer le réseau de gaines et installer les bouches d’aération (murs à percer, ligne électrique à tirer, faux-plafonds à poser, isolation acoustique à mettre en place en cas d’appareil bruyant…).
Avec son double circuit, une VMC double-flux nécessite des travaux plus conséquents qu’une VMC simple-flux (qu’elle soit autoréglable ou hygroréglable). Son installation génère donc plus de frais. Toutefois, il est important de noter que ce type d’équipement est éligible à plusieurs aides financières (voir plus bas) qui peuvent permettre d’alléger la facture.
Une précision importante : il est fortement recommandé de faire appel à un professionnelpour installer votre VMC simple ou double-flux. Lui seul peut garantir le bon fonctionnement de votre système de ventilation et le respect des normes en vigueur en matière de débit d’air ou de raccordement. De plus, il peut vous conseiller sur le matériel adapté à la configuration de votre logement et à son taux d’humidité.
Dans votre budget, il faut donc prévoir les frais de déplacement et d’intervention de l’installateur, mais aussi de fourniture du matériel. Pour cela, n’hésitez pas à demander plusieurs devis à des professionnels et à les comparer. Atlantic met à votre disposition un moteur de recherche pour trouver des experts qualifiés près de chez vous.
Pour adoucir le coût des travaux, la VMC simple-flux et la VMC double-flux sont éligibles (sous conditions) à certaines aides financières telles que :
Si votre logement nécessite des travaux d’isolation, vous pourrez bénéficier davantage d’aides en cumulant ces deux gestes dans votre projet de rénovation énergétique. D’ailleurs, en installant une VMC, vous améliorerez votre DPE.
À savoir : les montants des aides pour une VMC double-flux sont en général plus élevés en raison de sa meilleure performance et des économies d’énergie qu’elle permet de réaliser. Pour en savoir plus, consultez notre guide complet dédié aux aides financières pour l’installation d’une VMC.
BON A SAVOIR
Pour bénéficier des aides financières à l’installation d’une VMC, il faut obligatoirement faire un appel à un professionnel Reconnu Garant de l’Environnement (RGE). Au-delà de l’avantage pour votre porte-monnaie, c’est un gage de qualité non négligeable pour vos travaux.
>> Découvrez dans ce guide les 4 avantages de passer par un professionnel
L’installation d’une VMC simple-flux ou double-flux engendre des frais annexes, notamment le coût d’entretien de l’appareil. Un entretien approfondi par un professionnel est nécessaire au moins tous les 2 ans. L’occasion de nettoyer tous les éléments, de contrôler le maintien des gaines et du bloc moteur, de vérifier l’état des entrées d’air, des ventilateurs ou encore des connexions électriques, et de mesurer le débit d’air. Coût de l’opération : environ 130 € par visite si votre VMC est facilement accessible et si l’installation est simple (4).
Si vous installez une VMC double-flux, il faut aussi inclure à votre budget le remplacement des filtres une fois par an.
À savoir : pensez à nettoyer les entrées d’air et les bouches d’extraction de votre VMC régulièrement dans l’année. Cet entretien courant peut être réalisé par vos soins.
En conclusion, afin de vous donner une idée du coût total pour l’achat et l’installation d’une VMC, voici quelques fourchettes hors taxes données par l’Ademe pour une maison individuelle (3) :
Il faut déduire de ces montants les aides financières dont vous pourriez bénéficier. Pensez aussi à établir votre budget dans la durée en anticipant le prix de l’entretien et en prenant en compte les éventuelles économies d’énergie que vous allez pouvoir faire si vous choisissez d’installer une VMC double-flux ou une VMC hygroréglable.
Vous souhaitez connaître en détail les prix des différents modèles de VMC simple-flux et de VMC double-flux Atlantic ? C’est par ici !
(1) Prix publics conseillés (hors pose et hors accessoires) au 1 er janvier 2025. Tout installateur est libre de fixer ses prix.
(2) Par rapport à une VMC autocosy, prix du groupe seul : 150 € TTC (TVA à 10%) VS VMC hygrogenius, prix du groupe seul : 658 € TTC (TVA à 10%) et consommation basée sur la méthodologie des CEE : Sur une maison de 111m² située en zone H2 - à effet joule, base de consommation de 2217kwh pour une VMC Auto, vs 923 kWh pour une VMC hygroréglable prix électricité à 0,2516 € / Kwh, février 2024. Source uniclima - Etude "Je remplace ma VMC simple flux", avril 2024.
(3) Source : Ademe, Agir pour la transition écologique, « Quel système de ventilation choisir ? », juin 2020
(4) Source : Ademe, « Rénovation : bien ventiler son logement », mai 2022
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